- Mardi 26 Fév.
Franky goes to Pointe à Pitre / Astaffort mods / Cr(o)uel
Amour et Tétanos présente
Franky goes to pointe à pitre (tours)
Palmiers, riffs, chemises hawaïennes, batterie, coupé-décalé, instrumental, zouk bienvenue dans l'univers de Francky goes to Pointe-à-Pitre, groupe composé de Jérôme, Pierre-Louis et David. Leur planète musicale, croisement entre les fondements rock de chacun et envie d'ailleurs s'est formé à Tours. Tous se côtoient : Jérôme est membre du duo Pneu et de l'ensemble Colonie de vacances,Pierre-Louis tournait ses projets solo, Luis Francesco Arena et Rubican et David font partie du groupe tendance métal « Mr Protector »
Depuis quatre ans, tous trois ont donc travaillé sur une envie simple. « On voulait faire danser les gens. »Faire autre chose que les styles de leurs groupes respectifs. « On a beaucoup essayé, fait le tri, beaucoup jeté avant de savoir ce qu'on voulait jouer »Les voilà à trouver leur gamme entre rock et tropiques, des Antilles à l'Afrique. Pierre-Louis, qui avait démarré le voyage à la basse reprend la guitare. « Pour les mélodies tropicales, il faut de l'harmonie. »
Depuis deux ans, le groupe s'est mis à arpenter les salles et les bars. « On joue partout, sur des petites formes comme, récemment sur des plus grandes jauges auxquelles on était moins habitués. »Le groupe s'est construit entre création et humour, jamais loin, comme le titre du groupe. « Une révélation du batteur au réveil, il nous l'a envoyé par SMS, on a dit OK. »L'ambiance était plantée et ils continuent de la faire vivre en la surjouant. Leurs chers palmiers en plastique ne les quittent plus sur scène. « Lors d'un concert récemment, on les a tous crevés, on a moins bien joué. »Le groupe refuse de se prendre au sérieux. « Si les gens arrivent avec le sourire, l'envie de bouger et de lancer des confettis, oui, ça correspond bien à notre ambiance. »
Une croisière un peu azimutée où ils jouent entre autres « Eye of the toucan », référence amicale au groupe Survivor, à moins qu'il ne s'agisse d'un Rocky infusé au punch. Ils travaillent leur deuxième album dont certains morceaux sont déjà joués sur scène. « Même s'il faut répéter 50 fois un morceau, ça ne vaudra jamais de le jouer trois fois en concert. »Ils suivent toujours l'Equateur et ses tropiques même si la recherche, cette fois est plus poussée sur certains morceaux dans l'ambiance. « Mais on veut aussi avoir une part de spontanéité, d'instinct. »Et ils proposent au public d'en faire autant.
Astaffort Mods (astaffort)
Avec ses deux ou trois bouts de ficelle et sa popularité plus que jamais croissante, Sleaford Mods fait des émules et s’expose à toutes les parodies. Pourtant, on n’avait encore jamais rien entendu de si abouti que celle de ses cousins d’Astaffort Mods qui, comme leur nom l’indique, sont originaires d’un petit village de 2000 habitants situé à 10 bornes au sud d’Agen, dans le Lot et Garonne. Avec beaucoup d’humour et une pointe d’ironie, ce groupe ‘né de la fusion d’un pruneau et d’une centrale nucléaire‘ s’attarde principalement sur l’ennui qui règne au sein de leur désert rural, râle à tout va, le tout en glissant un peu de son argot local. Imaginez un Francis Cabrel reclus dans sa cabane à user des vinyles post punk et hip hop dont il aurait soudainement découvert l’existence, se débarrassant de son personnage trop lisse et de son flegme légendaire pour coller des fucks à qui s’approcherait de trop près. Si les considérations sociales de Jason Williamson vous sont incompréhensibles, peut être que celles d’Astaffort Mods sauront au mieux vous concerner, au pire vous arracher quelques sourires. Car il y a de quoi tout au long de AK47, premier album disponible chez A Tant Rêver du Roi, et en écoute intégrale ci-dessous.
https://astaffortmods.bandcamp.com/Cr(o)uel (clermont FDP)
Du chagrin et de la pitié
démo bientôt dispo